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Entreprise

Vadec fonctionne 24h/24, 7j/7 grâce à plus de 80 collaborateurs.

La société anonyme Vadec a été créée par les collectivités publiques de l’Arc jurassien pour assumer leurs missions de collecte, de gestion, de valorisation et d’élimination des déchets à l’échelle de la région.

Elle apporte des solutions durables et efficientes à sa zone d'apport qui s'étend sur 4 cantons: Neuchâtel, Jura, Berne avec la partie du Jura bernois et Vaud avec le Nord vaudois et dessert près de 350'000 habitants. Ses coûts et ses bénéfices se répartissent donc entre l’ensemble de ces citoyens, de manière proportionnelle.

Historique

Dans les années 60 , l’augmentation du volume des déchets et la nécessité de préserver l’environnement confrontent les collectivités régionales à trouver des solutions. Dans les Montagnes neuchâteloises comme sur le Littoral, les communes se regroupent pour créer deux usines d’incinération des déchets. 

SAIOD voit le jour en 1971 à Colombier, tandis que CRIDOR SA est mise en service en 1972 au coeur de la ville de La Chaux-de-Fonds afin de récupérer l’énergie thermique produite pour alimenter un réseau de chauffage urbain et produire subsidiairement du courant électrique.

Dans les années 80, le Bas du canton se dote également d'un réseau de chauffage à distance intercommunal alimenté par SAIOD.

En 2008, CRIDOR et SAIOD fusionnent en une nouvelle entité: VADEC SA.

 

1965-70

L’augmentation considérable du volume des déchets et les pratiques courantes jusqu’alors (stockage en décharge ou brûlage en plein air) ne sont plus acceptables. Dans le Haut et le Bas du canton, il est impératif de trouver des solutions: les communes se regroupent et constituent une société anonyme dans ce but: CRIDOR SA à La Chaux-de-Fonds et SAIOD à Neuchâtel. Dans les deux cas, ces structures sont d’emblée intercantonales: avec la ville de La Chaux-de-Fonds se regroupent les communes neuchâteloises du Locle, des Brenets, de La Sagne et les communes jurassiennes bernoises de La Ferrière, Renan, Saint-Imier, Sonvilier et Villeret; avec celle de Neuchâtel, les communes des districts de Neuchâtel, de Boudry, du Val-de-Ruz et du Val-de-Travers, ainsi que du district jurassien bernois de La Neuveville. Les options techniques sont en revanche divergentes. Dans le Haut, on opte pour une implantation de l’usine en ville (à la place de l’ancienne usine à gaz), afin d’en récupérer l’énergie thermique pour alimenter un réseau de chauffage urbain et produire subsidiairement du courant électrique. Dans le Bas, c’est la gravière de Cottendart, au dessus de Colombier, et sa desserte ferroviaire, qui sont privilégiés, avec une production d’électricité seulement.
 

1971

SAIOD: mise en service de l’usine de Cottendart/Colombier.
 

1972

CRIDOR: mise en service de l’usine de La Chaux-de-Fonds. Création du Service communal de chauffage urbain. Adhésion de douze autres communes des Montagnes neuchâteloises,des Franches-Montagnes et du district de Courtelary.
 

1985

SAIOD: mise en place d’un centre de stockage intermédiaire du verre usagé, en vue d’un transport vers des centres de traitement spécialisés.
 

1986

SAIOD: mise en service du réseau de chauffage à distance intercommunal exploité par une nouvelle société publique, CADBAR SA (Chauffage à distance de la Basse-Areuse) dans les communes avoisinantes de l’usine de Cottendart: Bôle, Boudry, Colombier, Cortaillod.
 

1987

SAIOD: création d’un embranchement ferroviaire pour la des-serte de l’usine et d’une chaîne de tri des déchets.
 

1992

SAIOD: doublement de la voie ferrée industrielle; création d’un stockage intermédiaire des déchets verts en vue de leur acheminement vers le centre de compostage de Chavornay/VD. Instauration d’un partenariat avec STRID SA à Yverdon pour l’incinération d’une partie des déchets du Nord vaudois.
 

1994

CRIDOR: mise en service d’une toute nouvelle usine à La Chaux-de-Fonds, construite à partir de 1992 en parallèle à l’exploitation de la première et sur le même site.
 

1996

CRIDOR: instauration d’un partenariat avec la décharge Celtor, à Tavannes. CRIDOR incinère les déchets combustibles récoltés par Celtor dans le Jura bernois pendant que Celtor traite et stocke les mâchefers neuchâtelois.
 

1997

CRIDOR: incendie et destruction complète de l'installation de traitement des eaux, heureusement séparée de l'unité d'incinération. Mise en place d'une installation provisoire et lancement de la construction d'un nouveau bâtiment qui sera achevé en 1999.
 

2005

CRIDOR: adhésion de 101 nouvelles communes actionnaires, regroupées dans trois syndicats: Celtor (Jura bernois), SEOD (Delémont) et SIDP (Ajoie). Quelques communes adhèrent à titre individuel. CRIDOR couvre désormais l'ensemble des Montagnes neuchâteloises, la quasi-totalité du canton du Jura et la majeure partie du Jura bernois.
 

2008

CRIDOR et SAIOD fusionnent en une nouvelle entité: VADEC SA.

 

Mission

Vadec assure une gestion sûre, propre et durable des déchets en préservant et valorisant les matières au sein de l'économie circulaire. Elle a également pour mission d'optimiser l'énergie à travers la valorisation thermique des déchets incinérables. 

A son échelle, dans sa région, Vadec inscrit son action dans cette perspective en intervenant à chaque étape de l'Espace Valorisation

La mission historique de Vadec est la valorisation thermique des déchets incinérables. Chaque année, elle traite par incinération plusieurs milliers de tonnes de déchets dans ses deux usines (UVTD) de La Chaux-de-Fonds et de Colombier et valorise l’énergie thermique en produisant de l'électricité et de la chaleur pour alimenter deux réseaux de chauffage à distance (CAD).

La chaleur ainsi créée permet d'économiser chaque année des millions de litres de mazout de chauffage et l'électricité coproduite couvre les besoins de plusieurs milliers de ménages.

Son autre mission correspond à favoriser une économie circulaire destinée à préserver et valoriser les matières. Pour ce faire, Vadec gère deux centres logistiques régionaux: les CLR de La Chaux-de-Fonds et Colombier dans lesquels, elle trie et conditionne diverses matières (verre, papier, carton, etc..) destinées à être valorisées dans des filières de recyclage spécialisées et composte des biodéchets dans sa compostière. 

Vadec informe et forme la population en sensibilisant les enfants, en formant les élus, grâce à ses visites d'usine et à travers le MEMODéchets.  

Quels métiers peut-on exercer chez Vadec?

Voir nos emplois

Le panel de métiers est varié et regroupe de nombreux domaines, que ce soit dans la logistique, les opérations, l'environnement ou l'administration. Chaque métier est considéré comme un maillon indispensable à la chaîne de solutions durables qu'offre Vadec pour la gestion, la valorisation et l’élimination des déchets. 

Travailler chez Vadec, c'est être acteur de l'environnement, au coeur d'une société qui met tout en place pour relever le défi d'une optimisation des matières, de l'énergie et d’une économie circulaire, sociale et solidaire.  

Découvrez en images, nos talents au service de l'environnement. 

Organigramme

La structure de Vadec est répartie et gérée par plusieurs acteurs stratégiques. Ces derniers coordonnent ensuite les membres du personnel Vadec qui apportent les solutions de valorisation des déchets. 

Organigramme de Vadec

Rapport d'activité

Chaque année, Vadec édite un rapport d'activité regroupant tous les faits notables de l'exercice écoulé de l'année. Il est approuvé par les actionnaires lors de l'assemblée générale qui se tient au printemps de l'année suivante. 

Vadec remercie tout son personnel, ainsi que les parties prenantes pour leur engagement en faveur de la collectivité publique.

Vadec peut soutenir des projets, dans une certaine limite, qui sont en phase avec sa mission de valorisation des déchets.

Une aide financière, l’octroi de matériel ou des conseils en matière de gestion des déchets peuvent être proposés avec la Fondation Arc Jurassien Déchets.

Plus d'infos

 

88 Employés
976 pers. Visites - personnes
57 groupes Visites - groupes
Logistique

Afin de réduire notre empreinte carbone, nous transportons chaque année plus de 43'000 tonnes de déchets par rail.