DIHVa
Le projet de déchèterie intercommunale pour le Haut Vallon (DIHVa)
Les communes du haut du vallon de Saint-Imier souhaitent offrir un service de déchèterie à leurs habitants pour se débarrasser de leurs déchets occasionnels et spécifiques (dangereux), lutter contre le littering et éviter leur nomadisme.
5 communes intéressées
A ce jour, 5 communes sont intéressées au projet : Renan, Sonvilier, Saint-Imier, Villeret et Courtelary; La Ferrière et Cormoret suivent ce projet, sans souhaiter y prendre part à ce stade.
Chacune ayant une population trop peu importante pour développer un service complet et largement accessible, l'idée d'un regroupement intercommunal paraît être une solution idéale.
Dans ce projet, chaque commune participante serait co-acteur, co-financeur et co-bénéficiaire.
L'emplacement du futur nouveau site
Répondant à plusieurs critères de sélection, l'actuelle déchèterie de Saint-Imier a été choisie. Complètement repensée et réaménagée, elle serait alors conforme aux nouveaux standards en vigueur.
Les bennes seraient plus grandes : 40 m3 au lieu de 30 m3, ce qui permettrait de limiter le trafic en sortie ou d'accueillir 1/3 de déchets en plus pour le même nombre de transports.
L'ensemble de la parcelle serait utilisé, avec un aménagement végétalisé à l'Ouest et au Nord. Il serait clos et inaccessible en dehors des horaires d'ouverture.
La partie accueillant les déchets serait couverte afin de protéger les visiteurs, les salariés travaillant sur site et les déchets, des intempéries et du soleil. Le couvert serait surmonté de panneaux photovoltaïques et sa face inférieure serait habillée d'un absorbant de bruit, limitant les nuisances sonores. La partie Est du site, zone des entrées et sorties, située le long de la route, présenterait essentiellement des clôtures et portails, comme aujourd'hui, mais son intégration urbaine serait améliorée. La partie Sud reste fermée par des bâtiments à vocation technique appartenant à la Ville.
Construction et exploitation
L'animation du pilotage de la démarche, la construction et l'exploitation de la déchèterie seraient confiées à Vadec, une entreprise en main publique dont les actionnaires sont des communes ou leurs groupements. Les conditions seraient précisées dans une convention soumise à l'organe décisionnel de chaque commune participante. La construction devrait durer environ 6 mois, ce qui signifierait que l'actuelle déchèterie serait inaccessible.
Pendant la durée des travaux, le service de remplacement serait temporairement déplacé sur un autre site et assuré par la Ville.
Un complément aux écopoints actuels
Une déchèterie complète les écopoints des communes : bouteilles et pots en verre, emballages en aluminium et fer blanc, papier et cartons doivent toujours être déposés sur ces sites de proximité.
La gestion des écopoints serait intégrée dans le service DIHVa pour une meilleure optimisation des vidages et des coûts.
Les horaires d'ouverture seraient élargis, notamment le samedi.
Son financement
Le financement se ferait via une participation de chaque commune au prorata des habitants pour la partie disponibilité du service et au prorata des habitants ou des visites pour la partie gestion des déchets. Cela signifierait que chaque visiteur doit être identifié, a minima sa commune d'origine.
Les travaux de construction de la déchèterie sont estimés à environ CHF 2.5 millions.
Quels déchets seraient acceptés?
Les déchets accueillis seraient les mêmes qu'aujourd'hui :
déchets encombrants combustibles (DEC), déchets encombrants métalliques, papier, carton, verre, boîtes (alu et fer blanc), déchets électriques et électroniques, déchets inertes, petites fractions (textiles, huiles…).
Elle accueillerait en plus :
les biodéchets, tous les déchets spéciaux des ménages et les objets réutilisables qui seraient donnés par les visiteurs qui le souhaiteraient (ressourcerie en partenariat avec une structure caritative de la région). Des emplacements supplémentaires permettraient de doubler certaines bennes et/ou de disposer de réserve pour de nouvelles fractions.
